Et le Fleuve, le vieux fleuve, le fleuve immense,
ont les souffles n’ont pas cessé d’être vivants,
Magnifique de calme et d’orgueil, recommence
Sa marche vers l’aurore et les soleils levants.
Tel, par les champs dorés et par les vertes plaines,
Ce peuple qui déferle et déborde en tous lieux,
Et qui, sous tous les ciels, sent courir en ses veines,
Le sang qui mit sa pourpre aux veines des aïeux.
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From the poem Le Fleuve
Nérée Beauchemin