Parmi les noirs brisants où le flot tourbillonne,
Le phare vers la nue élève sa colonne.
Pilier de blocs massifs qu'unit un dur ciment,
Il surgit, solitaire, ainsi qu'un monument.
Des vagues, à ses pieds, la fureur se déchaîne :
On dirait que la mer assiège de sa haine
Cette tour qui, montrant le péril aux vaisseaux,
La frustre d'un butin convoité par ses eaux.
Le soir vient, l'horizon s'efface dans la brume :
Sur la tour, aussitôt, le fanal se rallume ;
Avant même qu'au ciel une étoile ait relui,
Un astre éclaire l'onde,- et cet astre, c'est lui !...
Foyer de vifs rayons dont la lueur éclate,
Il enflamme les airs d'une teinte écarlate ;
Et, sur l'Océan noir son reflet projeté
Semble un chemin de feu par la houle agité.
Le phare vers la nue élève sa colonne.
Pilier de blocs massifs qu'unit un dur ciment,
Il surgit, solitaire, ainsi qu'un monument.
Des vagues, à ses pieds, la fureur se déchaîne :
On dirait que la mer assiège de sa haine
Cette tour qui, montrant le péril aux vaisseaux,
La frustre d'un butin convoité par ses eaux.
Le soir vient, l'horizon s'efface dans la brume :
Sur la tour, aussitôt, le fanal se rallume ;
Avant même qu'au ciel une étoile ait relui,
Un astre éclaire l'onde,- et cet astre, c'est lui !...
Foyer de vifs rayons dont la lueur éclate,
Il enflamme les airs d'une teinte écarlate ;
Et, sur l'Océan noir son reflet projeté
Semble un chemin de feu par la houle agité.
Le phare
Poem byJoseph Autran